La création d’une Communauté de communes, d’agglomération etc… est issue de la volonté de ses membres de travailler ensemble à une échelle plus cohérente, et de mettre ainsi fin à une concurrence stérile entre les communes associées. Cette structure intercommunale crée une véritable complémentarité de leur action et permet de mutualiser les moyens en vue de faire des économies d’échelle pour favoriser le développement harmonieux du territoire communautaire.
Les représentants des communes au conseil d’agglomération sont élus au suffrage universel. L’agglomération tient sa légitimité des Conseils municipaux des trente-neuf communes qui lui ont volontairement transféré un certain nombre de compétences dans tous les domaines où l’intérêt commun s’impose, en particulier quand la mutualisation des moyens procure de belles économies d’échelle. On imagine facilement les avantages d’une gestion commune des outils économiques et culturels ou de la mise en place d’un système commun de ramassage des ordures.
En développant les intérêts d’un avantage commun, la Communauté a vu ainsi s’élargir et se diversifier progressivement ses compétences.
L’histoire du Grand Cahors se doit de remonter à l’ère jurassique (-150 millions d’années), une période où le territoire se situait dans le golf sur une grande île, la Terre armorico centrale. Dans cette anse, une partie du territoire était bordée d’eaux calmes et peu profondes. Aujourd’hui, sur le site de la Plage aux Ptérosaures® à Crayssac, les curieux peuvent suivre les traces laissées par les animaux du jurassique (ptérosaures, dinosaures, crocodiles…).
Les 39 communes du Grand Cahors ont une longue histoire qui remonte pour certaines au Paléolithique. C’est le cas d’Arcambal, de Labastide-Marnhac, de Montgesty, où les fouilles ont permis de découvrir les traces de sites préhistoriques. Avant la conquête romaine, Cahors apparaît sous le nom de Divona.
C’est surtout dans les époques romaines et gallo-romaines que les communes du Grand Cahors plongent leurs racines : Lamagdelaine possède des traces d’une présence romaine ; Le Montat fut l’emplacement d’un habitat gallo-romain : Mercuès fut le lieu d’un temple romain dédié à Mercure ; Trespoux-Rassiels a été, quant à elle, occupée dès l’époque gallo-romaine comme le témoigne une nécropole de la Basse Epoque.
Ces sites se sont tous développés au Moyen-Âge qui a vu également l’apparition de nouveaux villages sur le territoire actuel du Grand Cahors : c’est le cas de Catus et d’Espère dont l’église date du XIe siècle, de Fontanes, de Pradines de Caillac, de Gigouzac, de Maxou, de Mechmont et de Cieurac. Par ailleurs, deux bastides sont édifiées à cette période à Labastide du Vert et Labastide Marnhac. Les fresques du XIe siècle à l’église St Firmin de Francoulès témoignent de la ferveur médiévale. Calamane, Nuzejouls, Pontcirq, St Médard font partie de ces villages typiquement lotois dont l’origine se perd, mais qui ont su préserver tout leur charme.
Au XIXe siècle, l’industrie rurale a, durant des décennies, marqué l’activité économique de certains villages : la briqueterie de Boissières et les moulins du ferreux à Lherm ou aux Junies.
Malgré des bâtiments du XIIIe siècle, la commune de Saint-Pierre Lafeuille est la plus récente puisqu’elle a la particularité d’avoir été créée en 1951.
Ces 39 villages ont connu, individuellement, un réel essor pendant les grandes périodes de notre histoire pour devenir les communes que l’on connaît actuellement.
Leur avenir est, aujourd’hui, placé sous le signe de l’intercommunalité au sein de la Communauté d’Agglomération du Grand Cahors.